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D’inhabituels visiteurs arpentent le Palais de la Berbie : des chauves-souris !
Compagnes des ombres majestueuses du palais, elles virevoltent à la nuit tombée. Longtemps victimes de préjugés, les chauves-souris furent une espace mal-aimée. Leur image s’est améliorée et elles sont aujourd’hui protégées.
Totalement inoffensives, les chauves-souris témoignent d’une qualité environnementale. En effet, à la recherche d’habitat de qualité, elles ne nichent pour hiberner, se reproduire, chasser ou tout simplement se reposer que dans des environnements favorables.
Véritables insecticides naturels les chauves-souris sont des insectivores ; ce sont donc des alliés de taille pour lutter contre les moustiques et autres insectes indésirables qui abondent le long des berges du Tarn.
Leur présence dans l’enceinte du palais est donc une heureuse nouvelle !
Si leur rôle écologique est maintenant reconnu, les chauves-souris restent aujourd’hui menacées par les profondes modifications que connaissent nos éco-systèmes. Aussi le musée Toulouse-Lautrec prête-t-il une délicate attention à ces drôles de co-locataires.