M.Maurice Joyant

Langues

  • Peintures

    • Cheval Blanc Gazelle
    • Le jeune Routy à Céleyran
    • L'anglaise du star au havre
    • La modiste (Melle Louise Blouet d'Enguin)
    • Portrait de Lautrec devant une glace
    • Femme rousse vue de dos
    • Le docteur Gabriel Tapié de Céleyran
    • M.Maurice Joyant
    • Femme qui tire son bas
    • Jane Avril de dos
    • Yvette Guilbert
    Date : 1900
    Dimensions de l'oeuvre : 1,165x0,810 m
    Mode d'acquisition : Don Maurice Joyant
    Anciennes appartenances :
    Maurice Joyant

    Maurice Joyant (1864-1930) et Henri de Toulouse-Lautrec se rencontrent au lycée Fontanes à Paris (aujourd'hui le lycée Condorcet) vers 1872-1873. Alors que le jeune aristocrate doit abandonner les bancs du lycée, Joyant poursuit des études de droit ; en 1890, il remplace Théo van Gogh à la direction de la galerie Goupil du boulevard Montmartre et renoue ainsi des liens avec Lautrec.

    Ami fidèle du peintre, il voyage en sa compagnie, l'invite au Crotoy en Baie de Somme (Région Hauts de France), partage son goût pour la bonne cuisine. Il sert également l'œuvre de Toulouse-Lautrec et s'emploie à le faire connaître, organisant des expositions à Paris en 1893, en 1896, puis à la galerie Goupil à Londres en 1898.

    A la mort de leur fils, le comte et la comtesse de Toulouse-Lautrec le chargent de proposer le fonds d'atelier de l'artiste à une collection publique. Joyant sera, avec le cousin germain du peintre Gabriel Tapié de Céleyran, à l'origine du don des œuvres du peintre à la ville d'Albi. Ajoutant la générosité à l'activité qu'il conduit au service de la gloire posthume de son ami, Joyant fait don au musée de ce portrait qui faisait partie de sa collection personnelle.

    Lautrec l'a représenté campé au centre de la composition en train de chasser le cormoran en baie de Somme, le fusil tenu d'une main ferme, silhouette massive se dressant sur une barque qui n'est qu'esquissée. Cette physionomie imposante dont la verticale souligne la force virile, exprime la solidité de celui sur qui l'artiste sait pouvoir s'appuyer.